La place de l’humain dans les cours de langues à distance

La formation à distance n’est pas une nouveauté en France, mais elle a pris une ampleur et un virage qui rebattent les cartes du métier. Cette mutation ne doit surtout pas faire perdre de vue les fondamentaux. La distance, oui, la déshumanisation, non. La relation humaine entre formateurs et apprenants est capitale. C’est surtout un gage de succès dans l’apprentissage, car il peut éviter le décrochage.

Les avancées technologiques ont permis de faire un bond en avant, mais elles ne doivent pas faire l’impasse sur la place de l’humain dans les cours à distance, particulièrement pour les cours de langue.

La distance ne doit pas éloigner de l’humain

La formation à distance : bientôt la norme ?

La formation est une transmission du savoir, des compétences et un accompagnement du formé par le formateur. Former implique une interaction verbale, mais parfois physique selon les domaines. L’apprenant n’est pas censé être seul face à ses interrogations. Ceci est d’autant plus vrai dans des cours de langue où l’écrit ne suffit pas.

Il y a quelques années, passer par une formation à distance pouvait relever d’une contrainte exceptionnelle, un rythme de vie particulier, une absence impérative. Aujourd’hui, elle se généralise. Il n’était pourtant pas prévu qu’elle devienne la norme. L’évolution de la société et les avancées technologiques en ont décidé autrement. Le formateur et l’apprenant doivent s’adapter.

Pallier les inégalités face à l’autonomie

Sommes-nous tous égaux face à la distance dans la formation ? Non. Là où une formation en présentiel pose l’assemblée des apprenants en un seul espace-temps, en un seul lieu, en une seule activité, la formation à distance parcellise. Les élèves peuvent se situer n’importe où, voire à n’importe quel moment de leur journée. Cette singularité propre à chaque apprenant peut isoler. Or, l’isolement est bien souvent la principale cause de décrochage.

L’autonomie dans l’apprentissage est propre à chacun. Il peut être difficile de travailler sans l’émulation du groupe. La motivation vient souvent des encouragements de ses pairs ou du formateur, ce qui n’est pas possible sans contact humain.

Découvrez comment Mélanie à réalisé ses cours d’anglais à distance ›››

La place de l’humain : une composante à ne pas perdre de vue

Technologie et humain : alliés et non ennemis

Mettre dos à dos ces deux piliers de la formation à distance serait une erreur. Pour une formation riche, vivante et fluide, les deux doivent se compléter. On entend souvent parler des évolutions technologiques qui favorisent les formations à distance. C’est d’autant plus vrai dans les cours de langue avec la généralisation de la visioconférence. Ce serait réducteur de ne se contenter que de la technologie. Un cours de langue sans contact humain avec son professeur sera vite décourageant, voire contre-productif. On comprend ici la complémentarité de ces deux pans, il en va de la qualité de la formation dispensée.

Garder l’humain pour maintenir le lien

Le rôle du formateur est multiple. Il peut être pédagogique, social, organisationnel ou encore technique. Découvrez notre approche ›››

Ces rôles peuvent être tenus par une ou plusieurs personnes et résument à eux seuls l’importance de l’humain dans la formation. Quand le rôle pédagogique aide à construire les savoirs, le rôle social aide à la cohésion du groupe. Il crée le lien et soutient l’apprenant pour éviter toute perte de motivation.

On voit ici que l’apport de l’humain dans la formation est nécessaire, tant dans l’acquisition des savoirs que dans le maintien de la motivation. Il est garant de la bonne émulation du groupe, dans le cas d’une formation collective, ou du soutien de l’apprenant isolé.

Quel que soit le niveau de la formation dispensée et la valeur des outils pédagogiques mis à disposition, ce n’est pas suffisant. Le gage de réussite, tant pour l’organisme de formation que pour l’élève, c’est la place réservée à l’humain. C’est la complémentarité qui garantira le succès de la formation.