Tout savoir et comprendre les OPCO
- Le 19 janvier 2024
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Lorsque l’on parle formation, le CPF est dorénavant un des premiers éléments auquel on pense. Il s’adresse notamment aux personnes souhaitant suivre une formation pour enrichir leur compétence avec la liberté de le faire lorsqu’il le souhaite. Mais à bien y regarder, il existe d’autres solutions de financement tout aussi utile dans le domaine de la formation professionnelle, mais parfois beaucoup moins connu. Lesquels ? Les Opérateurs de Compétences communément appelé les « OPCO ». Vous voulez en savoir plus ? Vous êtes au bon endroit.
C’est quoi un OPCO ?
Voyons avant tout la définition qui correspond le mieux à ces acteurs de la formation professionnelle. L’acronyme signifie donc Opérateur de Compétences. Il s’agit d’un organisme agréé par l’État. Son objectif ? Accompagner les entreprises pour tout ce qui concerne leur besoin en formation. Le financement de l’apprentissage est aussi pris en compte. En France, on compte 11 OPCO, répartis sur le territoire. Le but est de proposer aux entreprises les possibilités de permettre aux salariés d’évaluer leur besoin en formation et de leur proposer des moyens de progresser et d’améliorer leurs compétences. Un OPCO peut prendre en charge le financement de formations en alternance (contrat de professionnalisation, contrat d’apprentissage), le plan de développement de compétences ou encore le dispositif pro-A.
Le rôle d’un OPCO
Il existe quatre rôles principaux pour l’OPCO. Le principal est de garantir le financement des contrats de professionnalisation et d’apprentissage. Le financement répond alors au niveau de prise en charge instaurée par les branches professionnelles.
L’autre action des OPCO est d’aider les professionnels pour tout ce qui est technique. Ils peuvent ainsi communiquer de précieuses informations et aider les entreprises pour installer la gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences (GPEC). Les organismes sont aussi là pour définir les différents niveaux de prise en charge des formations selon le secteur. Enfin, l’OPCO est là pour assister les intervenants pour tout ce qui concerne la certification. Il sera ainsi là pour aider à la constitution des référentiels de certification (capacité, compétences et savoirs) indispensable, par exemple, pour la VAE.
L’OPCO a aussi pour rôle d’offrir un service de proximité aux très petites, petites et moyennes entreprises. Il propose des informations régulièrement mises à jour et les tient informées sur les formations professionnelles sans oublier les opportunités d’évolution professionnelle pour chaque salarié.
Dernier rôle des OPCO : ils sont là pour aider les entreprises à mettre en place les formations nécessaires. Ils vont analyser les besoins spécifiques et définir les plus utiles. Pour cela, l’OPCO va prendre en compte les différentes mutations économiques et techniques dans le domaine de l’entreprise en question.
Dernièrement, un nouveau rôle a été confié aux OPCO. Celui d’assembler les contributions obligatoires des entreprises au titre du financement de la formation professionnelle et de la formation d’alternance.
Trouver le bon organisme est indispensable pour ne pas perdre de temps. Pensez donc à consulter chaque site avant de vous décider.
En somme, le paysage des OPCO offre une palette diversifiée d’opportunités pour les entreprises cherchant à développer les compétences de leurs employés. Dans cette dynamique, Digilangues se positionne comme un partenaire idéal pour répondre aux besoins de formation linguistique, notamment grâce à son offre Digilangues Pro. En tant que centre de formation, Digilangues s’engage à proposer des programmes de qualité, alignés sur les exigences spécifiques de chaque OPCO.
Trouver l’OPCO adapté
À l’origine, les OPCO étaient au nombre de 20. Puis avec l’adoption de la Loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel (2018), leur nombre a été réduit à 11.
Voyons en détail ces 11 organismes.
Le premier est l’AFDAS. Cet opérateur de compétences et de fonds de formation des artistes-auteurs concerne tous les métiers de la culture média, mais aussi les métiers du sport et des loisirs.
L’ATLAS prend en charge les entreprises (mais aussi les salariés et candidats) exerçant dans le domaine financier et du conseil. Cet OPCO avait pour nom avant les modifications OPCAs Fafief/Baia.
L’UNIFORMATION concerne la cohésion sociale. Son but est de développer l’alternance au sein des entreprises, mais également d’accompagner au mieux les TPE de différentes branches professionnelles.
L’AKTO est, quant à lui, chargé des entreprises avec une forte densité de main-d’œuvre (cet organisme était appelé OPCAs Fafih/Faftt/Opcalia/Intergros).
L’OCAPIAT prend en charge le secteur agroalimentaire. Il va ainsi intervenir pour les entreprises exerçant dans l’agriculture, la Coopération agricole, la pêche ou encore les territoires. L’ancien nom de cet organisme est Opcalim.
L’OPCO 2i concerne le domaine interindustriel (il se nommait au préalable OPCAs Defi/Opca3+/Opcaim).
CONSTRUCTYS est l’OPCO dédié aux professionnels de la construction.
L’OPCO Mobilités (anciennement OPCA ANFA) concerne toutes les entreprises liées à la mobilité : agences de voyages, transport fluvial ou maritime, transport routier (personnes, marchandises, urbain, sanitaire, transport ferroviaire et manutention, port de plaisance ou non)…
L’OPCO Santé (ex OPCA UNIFAF) regroupe quatre secteurs : sanitaire, services de santé aux entreprises, service hospitalisation privé et secteur du thermalisme.
L’OPCOMMERCE (OPCA Forco) a pour but d’aider les entreprises rattachées à 20 secteurs dont par exemple : bricolage, commerce de détail non alimentaire, profession de la photographie, jardinerie, commerce de détail de l’horlogerie…
L’OPCO EP (anciennement OPCAs Agefos PME/Actalians) prend en charge toutes les entreprises de proximité qui ne sont pas concernées par les autres OPCO.
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